Sylvain Tesson
Pour Sylvain Tesson, le livre est « une fenêtre ouverte sur le monde. » Pour ses lecteurs, ses écrits sont une invitation à la marche, au départ sur les chemins. Au voyage vers l’immensité du monde.
Géographe de formation, Sylvain Tesson, a eu dès le début la carte du monde en tête ! Mais quel est donc le livre-fenêtre qui lui a ouvert les portes des chemins du monde ?
Ses livres, à lui, sont essentiellement des récits de ses voyages. Et de ceux qui donnent la bougeote ! À pied, à cheval ou en vélo, mais toujours en route.
Des récits qui n’ont rien de conventionnel. Bien au contraire. Comme il le définit lui-même, des «précis de désobéissance naturaliste, une philosophie de poche buissonnière, un récit romantique contre l’ordre établi.»
Et cela n’a rien de théorique car il réalise ses voyages sans attirail technologique, sans « routeur ». L’autonomie est son crédo. Ce qui suppose une préparation sans faille mais aussi des qualités d’adaptations aux imprévues à toutes épreuves…
Ses livres, documentaires, conférences et autres carnets de voyages lui permettant de financer ses prochaines échappées.
Pas forcément à l’autre bout du monde. Le bivouac dans un hamac suspendu sous un pont de la Sein, en plein Paris, en est un exemple.
Pour commencer, Une vie à coucher dehors me semble bien.
Des nouvelles, souvent caustique, pleine d’imagination. À lire chacune comme un petit bonbon.
Plus sérieux, voir philosophique, Petit traité sur l’immensité du monde. Une vision personnelle de la randonnée et de ses bénéfices. Mention spéciale pour les bivouacs en pleine nature dans un arbre !
Et puis aussi, « L’axe du loup ». Récit de son voyage de la Sibérie à l’Inde. Plein sud. Sylvain Tesson reprenant l’incroyable périple des évadés du goulag soviétique raconté par Slavomir Rawicz dans son livre À marche forcée, dont je vous recommande également la lecture…