Le Mont Pécloz, 2197 m, massif des Bauges.
Le mont Pécloz est le troisième plus haut sommet du massif des Bauges après l’Arcalod (2217 m) et la Sambuy (2198 m). Magnifique sommet élancé il est facilement reconnaissable de loin, en particulier depuis la vallée du Chéran, sur le versant ouest du massif.
L’histoire du vallon de Bellevaux
L’itinéraire classique pour gravir ce sommet débute le long du Chéran dans le vallon de Bellevaux , via le village d’École en Bauges. Bien que ce site soit occupé depuis l’époque romaine, l’histoire du vallon de Bellevaux n’est bien connue que depuis neuf siècles environ. Au début du XVIIIè, le village d’École comptait environ 300 habitants dont 56 au village de La Chapelle. L’emprise agricole autour de celui-ci était forte. Et surtout, il était tout proche du Prieuré dont il ne reste plus rien aujourd’hui. Mis à part le monument érigé en 1955 pour en marquer l’emplacement exact. Et devant lequel passe l’itinéraire. Un peu plus haut, la Chapelle de Notre-Dame de Bellevaux fait son apparition au milieu des arbres. Puis l’on atteind les ruines du village de La Chapelle. Foyer de résistance des Baujus, le village a été incendié et détruit lors de la dernière guerre mondiale suite à la découverte des caches d’armes. Et ses habitants exécutés…
Vers le Pécloz
Ensuite, l’itinéraire monte régulièrement sous la Pointe des Arces pour arriver dans la combe d’Armènaz. Là, deux options sont envisageables. La plus directe consiste à monter directement au col séparant le Pécloz du Mont d’Armène. Et du col, rallier le sommet par le sentier qui emprunte l’arête, assez aérienne. La seconde, elle, remonte le vallon jusqu’au passage de l’Armènaz, à l’est, et de là poursuivre ensuite au sommet du Mont d’Armènaz. Un peu moins haut que le Pécloz, ce sommet offre cependant également un superbe panorama. Ce détour en vaut la peine ! Il suffit alors de redescendre sur son arrête nord-ouest pour aboutir au col précédemment cité pour l’option directe. Et de là le sommet du Pécloz. La descente peut d’effectuer par les mêmes itinéraires. Une autre option consiste, depuis le sommet à emprunter l’arrête ouest. Un sentier bien marqué mais aérien la suit pratiquement intégralement via Varapet, les Replats d’en-haut et d’en-bas, jusqu’au sentier du vallon de Bellevaux que l’on suit pour retrouver le parking.